Autour de "Stalker" de Andreï TARKOVSKI
Résumé du film
Dans une zone interdite, un guide dénommé Stalker conduit ses deux clients, un physicien et un écrivain vers une chambre supposée exaucer les désirs.
"je crois qu’elle (la zone) laisse entrer ceux qui n’ont plus aucun espoir… Non pas les mauvais ou les bons, mais les malheureux… seulement, le plus malheureux d’entre les malheureux périra ici en deux temps trois mouvements, s’il ne sait pas se conduire…" affirme le Stalker à ses clients.
D’une durée de 161 mn, composé de seulement 141 plans, Tarkovski invite le spectateur à participer activement à ce voyage intérieur. Œuvre incontournable, ce film fleuve a ouvert une brèche dans l’art cinématographique.
Paradoxe: hymne à la croyance, à la fragilité de l’être et à la naïveté don-quichottesque, c’est au pays des soviets qu’il a été tourné.
Andreï Tarkovski
Surnommé le "moine réalisateur", Tarkovski a imprimé son cinéma de la tradition de l’icône. Pillé, rarement égalé, c’est dans le cinéma de Terrence Malick, entre autres, que l’on peut retrouver des emprunts en formes d’hommages à distance et respectueux de l’éthique et de l’esthétique singulière de Tarkovski.
Cette conférence porte sur :
- Analyse d’extraits de "Stalker".
- Composition, structure du film
- Découverte de l’œuvre de ce maître du cinéma soviétique qui dans son journal, notait pourtant avec humilité: (…) "Bresson est un génie, on peut le dire sans ambages, c’est un génie. S’il occupe la première place, le suivant occupe la dixième, l’écart est énorme. Il n’y a pas trace chez lui de vaine agitation (...)".
- Prolongements philosophiques de l’œuvre.
Conférence de Jean-Paul Thaens.
Durée de l’intervention: 3 heures
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